Demande soutenue, production en baisse et contexte géopolitique -relativement- apaisé ont conduit à une augmentation des cours.

( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / MARIO TAMA )
Le prix du pétrole a progressé mercredi 2 novembre, alors que les stocks de brut américains ont vivement reculé la semaine dernière, dans un contexte de demande soutenue.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier 2023, a grimpé de 1,59% à 96,16 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en décembre, a gagné 1,84% à 90,00 dollars.
Durant la semaine achevée le 28 octobre, ces stocks commerciaux aux États-Unis ont reculé de 3,1 millions de barils alors que les analystes misaient sur un petit repli de 200.000 barils. Cette diminution s'explique principalement par l'augmentation de l'activité des raffineries qui ont accéléré leur traitement de brut alors que la saison de maintenance de ces installations se termine avant l'hiver, a indiqué Andrew Lebow, de Commodity Research Group.
La demande de produits pétroliers est aussi restée soutenue à 20,4 millions de barils par jour contre 19,9 millions il y a un an.
Production plus faible, demande plus forte
Autre facteur, expliquant le tirage plus important sur les stocks, la production de brut a légèrement ralenti à 11,9 millions de barils par jour (-100.000 barils par rapport à la semaine d'avant). "Grosso modo, vous avez une production plus faible et une demande (des raffineries) plus forte, cela explique cette ponction sur les réserves commerciales", a ajouté Andrew Lebow.
Les cours ont aussi été dopés par l'annonce par Moscou d'un retour à l'accord sur les céréales ukrainiennes qui a apaisé l'environnement géopolitique . Après plusieurs jours de tensions, la Russie a dit avoir reçu des "garanties écrites" de la part de l'Ukraine sur la démilitarisation du couloir utilisé pour le transport de céréales et a ainsi accepté de revenir dans l'accord.
Le gaz naturel a poursuivi sa hausse, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence en Europe, s'affichant à 134 euros le mégawattheure (MWh). "Même si les prix se sont nettement relâchés au cours des deux derniers mois, le marché européen du gaz naturel reste tendu", a mis en garde Ole Hvalbye, de chez Seb, affirmant que "le marché est aveuglé par des stocks complets" en Europe.
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